Optimiser l’engagement d’un public étranger dans l’après Covid-19

« All things being equal, people will do business with and refer business to people they know, like, and trust » Bob Berg.

Dans les pays occidentaux, même avant la crise sanitaire actuelle, il y avait déjà une crise de confiance généralisée : une perte de confiance dans les institutions politiques, surtout, mais aussi une perte de confiance dans les médias et les grandes entreprises dont les campagnes de marketing correspondent rarement à leurs actes. Dans le sillage de la Covid-19, gagner la confiance de clients potentiels devient primordial pour toute organisation. Nous vivons désormais dans un monde incertain où des secteurs entiers sont bouleversés. Pour vos visiteurs, il ne s’agit pas seulement d’avoir confiance dans les mesures de protection que vous avez mises en place, mais surtout d’avoir la confiance, voire la certitude, que votre produit, votre service, ou l’expérience de visite correspond bien, sinon parfaitement, à leurs besoins.

Dans de telles circonstances, comment établir des relations de confiance avec des visiteurs (physiques ou virtuels) quand ceux-ci parlent une autre langue que le français ? Evidemment, cela implique un ensemble d’éléments, y compris l’UX de votre site (web et/ou physique), la façon dont vous communiquez avec vos visiteurs, et bien sûr votre service après-vente. Quel est le dénominateur commun de tous ces éléments ? Ils sont presque tous véhiculés par le langage. Il est donc impératif que vous parlez la même langue que vos clients étrangers.

Parler le même langage, certes, mais pas de n’importe quelle manière. On est tous tenus actuellement à être plus rigoureux dans nos habitudes et dans l’exercice de notre profession. Si vous n’êtes pas capable de communiquer dans la langue de vos visiteurs sans faire des fautes de grammaires et des fautes d’orthographe, vous soulevez des doutes sur votre capacité à répondre parfaitement à leurs besoins. En effet, manquer de rigueur dans vos communications signalera pour le client potentiel que vous manquez probablement de rigueur ailleurs.

Mais faire confiance est une décision autant émotionnelle que logique. Le biais pro-endogroupe est un concept de psychologie sociale qui démontre que nous avons tous tendance à évaluer plus positivement, favoriser et faire plus confiance à des gens qu’on perçoit comme faisant partie de notre « groupe » (culturel, national, ethnique, ou d’une même catégorie sociale). Cela revient à dire que si vous voulez gagner la confiance de vos visiteurs étrangers et optimiser leur engagement, il faut impérativement utiliser le même langage qu’eux, y compris le même vocabulaire, les mêmes tournures de phrase, les mêmes métaphores…

Ce concept constitue le fondement du processus de localisation linguistique : la traduction et l’adaptation d’un produit ou d’un service en tenant compte des spécificités d’un pays ou groupe étranger. Et si vous pensez que les petites erreurs font un effet « French touch » dans vos communications étrangères, détrompez-vous ! Vous risquez surtout d’associer tous les préjuges négatifs sur les français à votre organisation.

Dans l’après Covid-19, un traducteur qui travaille vers sa langue maternelle n’est pas simplement quelqu’un que vous rémunérez pour convertir vos mots dans une autre langue. Il devient alors un partenaire essentiel à votre organisation qui détient les clés pour vous ouvrir la porte vers une autre culture. Car seuls ceux qui écrivent dans leur langue maternelle peuvent comprendre un concept en français et maîtriser les subtilités nécessaires pour ensuite le communiquer d’une manière qui permet de gagner la confiance de vos visiteurs étrangers et donc d’optimiser leur engagement.

On ne traduit pas des mots mais des idées

On a tous vu ces articles qui apparaissent de temps en temps sur les réseaux sociaux et dans la presse sur ces mots dits intraduisibles. Si on peut en effet admettre que les mots en question n’ont peut-être pas un équivalent unique dans une autre langue, il me semble que les auteurs de tels articles, ainsi que les nombreux gens qui les partagent sur les réseaux sociaux, ignorent deux principes de la traduction pourtant essentiels :

1) Tout d’abord, les langues ont toutes des constructions grammaticales différentes. De ce fait, on peut rarement se contenter de traduire un mot en l’isolant d’une phrase. Si c’était le cas, les traducteurs produiraient tous des traductions mot à mot et très littérales à la façon Google Translate et Cie. Quelle horreur !

Voici quelques exemples pour illustrer ce principe :

Un nom abstrait en français est souvent traduit par une série de mots concrets en anglais :

Français
Les débuts du cinéma
On a dû jouer les prolongations
Le clergé avait la haute main sur les âmes 

Anglais
The early days of cinema
Extra time had to be played
The clergy had complete authority over spiritual matters

Par ailleurs, beaucoup des locutions verbales en français sont traduits par des verbes simples en anglais :

Français
Fermer à clef
Je buvais mon café à petit coups
Il leur a dit tout bas de se taire

Anglais
To lock
I was sipping my coffee
He whispered to them to be quiet

De même, beaucoup de locutions adjectivales et adverbiales en français sont traduits par un simple adverbe en anglais :

Français
D’un air de reproche
À plusieurs reprises
D’un œil critique

Anglais
Reproachfully
Repeatedly
Critically

2) Ensuite, tout dépend du contexte. En effet, les mots ne sont que les symboles que nous utilisons pour produire du sens. Et ce qu’un traducteur doit dégager d’un texte c’est surtout son sens. La traduction consiste donc non pas à reproduire simplement des mots dans une autre langue mais à formuler les idées, les concepts et les sentiments décrits par ces mots. Et le fait que certains mots n’aient pas d’équivalent unique dans une autre langue ne les rend pas intraduisibles car nous pouvons à coup sûr traduire le concept ou l’idée qu’ils représentent.

C’est pour cela que les traducteurs professionnels travaillent uniquement vers leur langue maternelle. Car seuls les gens qui écrivent dans leur langue maternelle peuvent comprendre un concept dans une langue étrangère et maîtriser les subtilités nécessaires pour ensuite communiquer ce concept, sans fautes, dans leur langue.

Notre rôle de traducteur est donc de traduire du sens. En conséquence, le fait d’avoir une bonne connaissance de la langue ne suffit pas. Il faut aussi avoir une bonne compréhension des idées exprimées dans un texte, ce qui exige normalement une certaine familiarité avec la matière en question. De ce fait, un traducteur spécialisé dans la domaine juridique n’est peut-être pas la meilleure personne pour traduire des fiches médicales ou votre dernière campagne de marketing. D’où le constat que les diplômes de traduction ne garantissent en rien une bonne traduction de votre texte. Et les meilleurs traducteurs sont souvent, soit connaisseurs expérimentés, soit amateurs passionnés, des domaines dans lesquels ils travaillent.

Noms dénombrables et indénombrables : les pièges de traduction

En anglais comme en français, la plupart des noms s’emploient au singulier et au pluriel. Il s’agit des noms dénombrables, qu’on peut directement compter.

Exemple : one apple, two apples.

Plus rares sont les noms indénombrables, qu’on ne peut pas compter et qui n’ont qu’une seule forme. Ils existent soit au singulier, soit au pluriel.

Exemple : money, air, clothes.

Jusqu’ici tout va bien. Mais là où ça se complique c’est qu’il n’y a pas de correspondance absolue entre ces noms dans les deux langues. Autrement dit, il y a des noms dénombrables en français qui se traduisent par des noms indénombrables en anglais. Aussi, certains noms indénombrables sont pluriels en français mais singuliers en anglais et vice-versa. Il faut donc une bonne connaissance de ces règles si vous ne voulez pas faire des erreurs de traduction abominables.

Justement, on trouve très fréquemment ce type d’erreur dans le secteur du tourisme. De nombreux sites internets de lieux touristiques en France ont, à l’intention des visiteurs anglophones, un rubrique « informations », qui est calqué sur « renseignements » en français (on voit aussi le cas de « informations pratiques » traduit par « practical informations »).

En fait, la forme plurielle en français se traduit en anglais par le singulier « information ». Ce petit « s » de trop suffit pour signaler au monde entier que votre site a été mal traduit et que vous ne parlez pas si bien la langue de vos clients anglophones.

D’autres exemples fréquemment mal traduits dans le secteur du tourisme :

Français
Des bagages
Des hébergements
Les transports
Des voyages
Des conseils

Traduction correcte en anglais
Luggage
Accommodation
Transport / Transportation
Travel (ou selon le contexte « Trips »)
Advice

De plus, les noms indénombrables en anglais peuvent être précédés par des mots déterminants (e.x. « some », « my », « her ») mais ils ne doivent jamais être précédés d’un nombre ou d’un article indéfini , comme par exemple « a » ou « an ».

Exemple : Some information / accommodation / advice

Pour certains d’entre eux on peut exprimer une quantité par une unité de mesure avant le nom, dont la forme générique est « a piece of ».

Exemple : A piece of information / luggage / advice

Mais là encore, faîtes attention, car certains noms indénombrables sont aussi associés à des unités particulières :

Exemples :
A lot of travel
A suit of armour
A loaf of bread
A bowl of fruit
A flash of lightning

Rappelez-vous bien ces règles car la mauvaise association peut nuire à l’image de votre organisation. Ou bien ne prenez pas de risques et faîtes traduire votre site par un traducteur de langue maternelle anglaise.

Une bonne traduction ne se fait pas à la dernière minute

Il est nécessaire, si vous prenez votre communication à l’internationale au sérieux, de penser à la traduction plus tôt dans votre processus de création de contenu. Et si jusqu’ici la traduction ne faisait pas partie de votre processus de création de contenu, elle devrait l’être dès maintenant.

La traduction est trop souvent une arrière-pensée pour certaines organisations. Un scénario familier à tout traducteur est celui ou le client a besoin d’une traduction dans quelques jours, voire le lendemain matin alors que le contenu original a été validé des semaines, parfois même des mois auparavant.

Dans des tels cas, la capacité d’un traducteur, à non seulement traiter votre demande à temps mais aussi à poser des questions si besoin pour comprendre pleinement le texte, est fortement limité. Fréquemment, cela ne laisse pas non plus le temps pour faire des changements dans la traduction si besoin.

Alors à quel moment faut-il commencer à penser à la traduction ? Il faut évidemment attendre que vous ayez validé la version finale de votre contenu avant de vous lancer dans la traduction. Mais pourtant, dès le début du processus de création de contenu, vous pouvez prendre ces quelques mesures qui vont faciliter une traduction éventuelle :

  • Au moment de définir le contenu que vous allez créer, vous pouvez déjà réfléchir si vous aurez éventuellement besoin d’une traduction et si oui, se renseigner sur les disponibilités de votre traducteur pour la faire dans le délai requis.
  • Si vous avez déjà une idée approximative du nombre de mots et du format de votre contenu, vous pouvez dès à présent demander un devis pour sa traduction, avant même que le contenu original soit validé.
  • Vérifiez que la terminologie que vous utilisez pour décrire vos produits ou vos services est cohérente. Si ce n’est pas le cas, votre traducteur aura certainement besoin de clarification de votre part, ce qui nécessitera plus de temps.
  • S’il s’agit d’un nom de produit ou d’une accroche publicitaire destinée pour un marché international, il est conseillé d’impliquer votre traducteur dès le début du processus – surtout si vous ne voulez pas de mauvaises surprises. Pour cette même raison, pensez à utiliser un traducteur qui traduit vers sa langue maternelle.

En conclusion, si vous attendez la dernière minute pour faire réaliser votre traduction, vous augmentez le risque d’avoir une traduction faite à la va-vite et qui ne répond pas a vos attentes. Et pourquoi prendre ce risque quand on voit comment les erreurs de traduction peuvent avoir des conséquences sur votre réputation à l’internationale ?

Le français et l’anglais : une question de dessins et de couleurs

Une des révélations les plus intéressantes de la psycholinguistique est que la langue qu’on parle nous fait voir le monde d’une certaine manière. Ce qui veut dire qu’on ne voit pas tous la même réalité. Cela a, évidemment, des implications dans la traduction, surtout si on veut éviter que notre traduction soit trop littérale.

En parlant des différences entre le français et l’anglais, Le philosophe et historien français, Hippolyte Taine (1828-1893), disait :

« Traduire en français une phrase anglaise, c’est copier au crayon gris une figure en couleur. Réduisant ainsi les aspects et les qualités des choses, l’esprit français aboutit à des idées générales, c’est-à-dire simples, qu’il aligne dans un ordre simplifié, celui de la logique. »

On peut dire que l’inverse est aussi vrai. Pour traduire en anglais une phrase française, il faut ajouter de la couleur.

En effet, d’une façon générale, les mots français sont plus abstraits que leurs équivalents en anglais. Autrement dit, le français a une préférence pour ce qu’on appel en linguistique des mots signes, ou des termes généraux. L’anglais, par contre, préfère des mots images, qui sont (comme leur nom l’indique) plus imagés et plus descriptifs par rapport à la réalité concrète.

En plus, souvent le mot signe français sert comme dénominateur commun a des séries de mots images synonymes en anglais. Un point qu’on peut facilement illustrer avec quelques exemples tirés de l’excellent ouvrage de Jean-Paul Vinay et Jean Darbelnet, Sylistique comparée du français et de l’anglais :

1) Le mot français « coup », peut être utilisé pour décrire un tas de phénomènes très différents. Mais pour le traduire en anglais, on est obligé de choisir parmi toute une gamme d’équivalents selon la situation spécifique : « blow », « cut », « stroke », « shot », « kick », « clap », « gust », « crack »…

2) Dans les perceptions auditives et visuelles, pour traduire « grincement » en anglais on peut, selon la situation, choisir entre « grating », « squeeking », « creaking », « grinding », ou même « gnashing ». Et pour traduire le verbe « luire », c’est difficile de ne pas avoir une certaine admiration pour les choix allitératifs de l’anglais, entre « to glimmer », « to gleam », « to glow » « to glisten », ou « to glint ».

Bien sûr, cela ne veut pas dire que le français est toujours plus abstrait que l’anglais. Il arrive, bien que rarement, que le français soit plus descriptif. Par exemple, l’anglais doit se contenter de « bell » là où le français offre un choix entre « cloche », « clochette », « sonnette », « grelot », et « timbre ». Dans ce cas, pour pouvoir distinguer entre ces choix, l’anglais doit utiliser des adjectifs en plus.

La traduction des sigles et des acronymes

Les sigles et les acronymes nous facilitent la communication depuis l’antiquité. Ils nous évitent de prononcer ou d’écrire toute une série des mots lorsqu’on veut faire référence à un concept particulier, à un nom d’organisation ou même à une personne. Cependant, cette économie, qui est censé faire passer des idées plus rapidement, devient problématique en matière de traduction. Par exemple, un sigle ou un acronyme français n’est pas nécessairement rendu par un sigle ou un acronyme anglais et inversement.

Selon le Larousse, un sigle est une abréviation formée par une suite de lettres qui sont les initiales d’un groupe de mots. Il est épelé. Un acronyme est un substantif dont l’origine est un sigle, mais qui se prononce comme un mot ordinaire. FMI est un sigle, OTAN est un acronyme. La même distinction existe d’ailleurs en anglais, entre « initialism » (un sigle) et « acronym » (un acronyme). Comment alors procéder à leur traduction ?

1) Au plus simple, il faut chercher un équivalent, s’il existe, dans la langue cible. Cette solution semble obligatoire pour des organisations internationales. Mais un équivalent ne veut pas dire une traduction littérale. Si l’équivalent du sigle OCDE est bien OECD en anglais, l’équivalent anglais du sigle français ONU est simplement UN. Par ailleurs, certains sigles et acronymes s’emploient sous la même forme quelle que soit la langue. Par exemple, UNICEF est utilisé aussi bien en français qu’en anglais, et GPS semble s’imposer comme sigle générique pour les systèmes de positionnement par satellites.

2) Les sigles et acronymes de signification purement national sont plus complexes. Car fréquemment il s’agit d’une organisation ou d’un concept qui n’a pas d’équivalent exact dans une autre culture et donc dans une autre langue. Je pense, par exemple, à la CAF ou au système de classification des vins AOC/AOP, qui n’ont pas de vrais équivalents dans les pays anglophones. Dans ces cas, la traduction littérale du sigle ou de l’acronyme n’aura pas de signification pour un public étranger. La stratégie qui semble être la plus courante est de garder le sigle ou l’acronyme tel qu’il est, et de donner une traduction ou même une explication du nom ou du concept la première fois qu’il apparaît dans le texte.

3) Qu’en est-il des sigles qui indiquent le nom de personnes ? Un article de presse français qui citerait BHL, DSK, VGE, NKM ou PPDA resterait parfaitement incompréhensible pour un public anglophone ayant une connaissance limitée de la culture française. D’autant plus qu’en anglais on a beaucoup moins l’habitude d’utiliser des sigles pour designer le nom de personnes. Il en demeure néanmoins quelques rares exceptions (presque toutes américaines d’ailleurs) tel JFK ou AOC (et non, il ne s’agit pas de vin cette fois-ci !).

Un traducteur professionnel travaille vers sa langue maternelle

Il y avait récemment un beau poste à pourvoir pour un(e) traducteur(trice)-rédacteur(trice) dans le service de communication de la Présidence de la République. En plus d’un profil BAC + 2, le savoir-faire majeur requis pour ce poste, chargé d’assurer des traductions de français vers l’anglais et de l’anglais vers le français, était « anglais bilingue ». Ce qui mérite quelques commentaires.

Je laisse de côté la définition du mot « bilingue », terme nettement plus complexe qu’un CV ou les profils sur une réseau comme LinkedIn peuvent suggérer. Ce que je trouve plus grave dans ce descriptif de poste est l’implication qu’il suffit d’être bilingue pour être traducteur, et aussi qu’une même personne peut évidemment faire la traduction entre ces deux langues dans les deux sens.

Bien entendu, pour être traducteur professionnel il faut avoir tout au moins des solides compétences dans une deuxième langue. Mais un traducteur est avant tout un écrivain. Il faut savoir écrire de façon impeccable dans la langue vers laquelle on traduit, et c’est la raison pour laquelle tout traducteur professionnel traduit uniquement vers sa langue maternelle. Car seuls les gens qui écrivent dans leur langue maternelle peuvent comprendre un concept ou un message dans une autre langue et maîtriser les subtilités nécessaires pour ensuite le communiquer sans fautes dans leur propre langue.

Il est à regretter que lors de l’élaboration de ce poste, le service de communication de la Présidence de la République n’avait pas consulté au préalable la Société Française des Traducteurs (SFT), que je cite :

« Si vous voulez donner une image internationale, l’approximation est interdite. Sachez que dans de nombreuses cultures, les gens n’apprécient guère que l’on déforme leur langue. Faites appel à un traducteur dont la langue maternelle correspond à la langue d’arrivée désirée. Il en maîtrise les subtilités culturelles et linguistiques et ne faillira pas aux règles typographiques. L’accumulation de coquilles devient vite un repoussoir pour un lecteur étranger ! »

On comprend alors mieux comment François Hollande ait pu terminer une lettre à Obama avec « Friendly ». C’est aussi le même président américain qui a vu son prénom écorché (« Barak ») dans une missive de Nicolas Sarkozy pour fêter son élection. N’oubliez jamais que la qualité de communication reflète l’image de votre marque. Accepteriez-vous de telles fautes dans vos communications en français ?